Jan 31

Manifestation à Périgueux contre l’état d’urgence

20160130_120004En réponse à l’appel du collectif Stop Etat d’Urgence, dont le Parti de Gauche Dordogne fait partie depuis sa création, plusieurs centaines de personnes se sont retrouvées samedi 30 janvier 2016 à Périgueux pour réclamer la levée de l’état d’urgence, dire leur opposition au projet du gouvernement qui prévoit son intégration dans la Constitution, ainsi qu’ à la déchéance de la nationalité, inefficace et stigmatisante.

Cette mobilisation significative, qui s’est déclinée dans plus de 70 villes de France, a montré que la réponse « sécuritaire » du gouvernement non seulement n’apporte aux yeux de nombre de nos concitoyens, aucun gain de sécurité, mais porte un coup à nos libertés individuelles et collectives, et fait reculer l’état de droit.

Cette réponse gouvernementale inappropriée est déjà une victoire concédée aux terroristes fanatiques qui ont agressé notre pays et ce qu’il représente.

Nous poursuivrons ce combat pour réclamer non des mesures liberticides, mais plus de moyens pour notre Justice, nos forces de police et de renseignement, et la fin des politiques d’austérité qui créent un terrain favorable à la diffusion de la propagande de Daesh et consorts.

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Jan 30

Les interventions du Sommet du Plan B

Retrouvez les videos des interventions en cliquant ici et ici

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Jan 21

POUR UN PLAN B EN EUROPE !

SOMMET INTERNATIONALISTE POUR UN PLAN B EN EUROPE

Les débats seront retransmis en direct

samedi23

ACCUEIL DÈS 12H30

Mot d’accueil des coordinateur-trice-s du Parti de Gauche,
Danielle Simonnet et Eric Coquerel
Interprétation : français, anglais et espagnol

OUVERTURE PAR OSKAR LAFONTAINE,
ANCIEN MINISTRE DES FINANCES ALLEMAND (13H15)

TR_Euro

TABLES RONDES : MAÎTRISER LA MONNAIE

L’euro, à quelles conditions ?

Massimo Amato
économiste italien

Emiliano Brancaccio
économiste italien

Martin Höpner
économiste allemand

Jacques Généreux
économiste français, Parti de Gauche

Frédéric Lordon
économiste et philosophe français

Nikolaj Villumsen
député de l’Alliance rouge-verte, danois

Un autre projet monétaire en Europe

Cédric Durand
économiste français, Ensemble !

Fabio de Masi
eurodéputé Die Linke, allemand

Costas Lapavitsas
économiste grec

Jean-François Ponsot
économiste français

André ten-Dam
euro-chercheur hollandais

Laura Raim
Journaliste française

Redresser le système monétaire international

Javier Couso
eurodéputé Izquierda Unida, espagnol

Paul Jorion
anthropologue et économiste belge

Sanou Mbaye
économiste sénégalais

Sergio Rossi
économiste suisse

Esther Jeffers
économiste française

INTERMEDE PAR ZOE KONSTANTOPOULOU,
ANCIENNE PRÉSIDENTE DU PARLEMENT GREC (16H15)

TR_Dette

TABLES RONDES : MAÎTRISER LES DETTES PUBLIQUES

Audit, moratoire, défaut: pour maîtriser les outils

Benjamin Lemoine
sociologue français

Mabrouka Mbarek
ex-députée tunisienne de l’Assemblée Constituante

Carlos Sanchez Mato
conseiller municipal, Ahora Madrid

Eric Toussaint
dirigeant du Comité pour l’Abolition de la Dette du Tiers Monde

Margot Salomon
experte en droit de l’Homme britannique

Pour une restructuration collective des dettes souveraines

Liêm Hoang-Ngoc
ancien eurodéputé français

Nikolaos Chountis
eurodéputé grec, Unité populaire

Philippe Légé
économiste français, Ensemble !

Robert Salais
économiste français

Pour un cadre multilatéral de suspension des dettes

Bodo Ellmers
responsable dette de l’ONG Eurodad

Maria Fernanda Espinosa
représentante équatorienne à l’ONU

Daniel Ozarow
sociologue britannique

Aminata Traoré
ex-ministre de la culture du Mali

dimanche24

ACCUEIL À 9H30

OUVERTURE PAR STEFANO FASSINA,
ANCIEN MINISTRE DES FINANCES ITALIEN (10H)

TR_Inter

TABLES RONDES : MAÎTRISER LE COMMERCE INTERNATIONAL

Pour reconquérir une souveraineté économique

Morvan Burel
syndicaliste (SUD-Douanes) français

Jihen Chandoul
responsable de l’Observatoire Tunisien de l’Economie

Marina Albiol
eurodéputée espagnole, Izquierda Unida

Olivier Berruyer
Blogueur français

Pour de nouvelles politiques de coopération

Andreas Nölke
économiste allemand

Alain Trautmann
immunologue et ancien porte-parole de « Sauvons la recherche »

Christophe Ventura
chercheur français en relations internationales

Genaro Zezza
économiste italien

Pour une justice climatique, sociale et commerciale

Bernard Cassen
Professeur émérite, secrétaire général de Mémoire des luttes

Miguel Urban
eurodéputé espagnol, Podemos

Susan George
presidente du Transnational Institute

Lola Sanchez
eurodéputée espagnole, Podemos

CONCLUSION PAR JEAN-LUC MÉLENCHON,
EURODÉPUTÉ FRANÇAIS (13H00)

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Déc 15

COP 21 : DERRIERE LES EFFETS DE COMMUNICATION, UN ACCORD PERDANT-PERDANT

 

Dès l’ouverture de la conférence F. Hollande avait décrit le type d’accord qu’il préconisait pour sauver le climat : universel et ambitieux à défaut de contraignant et différencié. Toute la diplomatie de L. Fabius a donc consisté à obtenir une déclaration dont la rédaction puisse convenir à tous et les actes ne déplaire à personne. Tout l’art de la synthèse molle est ainsi réuni dans cet accord.

La mention d’un réchauffement limité à 1,5°C et sa révision tous les 5 ans, seulement à partir de 2023, des déclarations d’intentions quant aux émissions de gaz à effet de serre, présentés comme des avancées, ne servent en fait qu’à faire passer l’abandon de toute ambition pour le climat et y compris des reculs par rapport au texte d’origine. Ainsi, sur la base du rapport du GIEC, le texte présenté à l’ouverture de la COP préconisait de baisser les émissions de 50 à 70% d’ici 2050 pour éviter un emballement climatique incontrôlable. Cet objectif a disparu.

Les 100 milliards de dollars d’ici 2020 pour que les pays les plus vulnérables puisse faire face aux impacts des dérèglements climatiques et leur possible ré-éxamen ne sont obtenus qu’en échange de l’abandon de toute responsabilité ou compensation des pays du nord. Les pays riches ont obtenu le dernier mot.

L’équilibre tant vanté signifie en fait essayer d’échapper à la nécessité de baisser les émissions en utilisant toutes les astuces possibles du style enfouissement du CO2 ou autres technologies « d’atténuation ». Cette COP sera donc celle qui aura osé donner la priorité aux fausses solutions.

Un accord donc qui ne fait perdre la face à aucun pays mais qui ne résout rien. L’heure est maintenant venue qu’un mouvement populaire de justice climatique impose dans tous les pays, à commencer par la France, les politiques indispensables pour changer le système et non le climat. Le PG va y oeuvrer.

Martine Billard, Secrétaire nationale à l’écologie

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Déc 15

DECLARATION DU PARTI DE GAUCHE A L’ISSUE DU SECOND TOUR DES REGIONALES

 

A l’issue de ces régionales, la France est dans un très mauvais état . La mobilisation de millions de concitoyen-ne-s ayant choisi un bulletin de vote opposé à leurs convictions a permis d’éviter le pire, que le FN remporte des régions. Cela ne saurait cacher la progression en voix du FN dont les thèmes auront marqué toute cette campagne, avec parfois même le concours du gouvernement, dans un climat de mensonges, de peur, de surenchère sécuritaire et xénophobe.

Ailleurs les triangulaires ont permis, le plus souvent avec un écart réduit, la victoire tantôt aux listes LR, tantôt aux listes conduites par le PS. Ces dernières ont évité la déroute en bénéficiant de la mobilisation d’un électorat qui, malgré tout, s’est servi de ce bulletin pour empêcher une droite, aiguillonnée par le FN, d’aggraver encore plus la situation. Cela n’a pas été suffisant en Ile-de-France, où le rejet de la politique gouvernementale a lesté la liste de Bartolone, quand la liste de Pécresse a profité d’un bon report d’une partie de l’électorat du FN, notamment des supporters de la Manif pour Tous. Le PS aurait tort de se satisfaire d’avoir conservé 5 régions sur les 12 de France métropolitaine. Ce résultat n’est en aucun cas un vote d’adhésion pour la politique menée par le gouvernement.

Le bilan de Manuel Valls est terrible. Il a décidé d’anéantir toute représentation de gauche dans deux régions, sans utilité autre que ses calculs politiciens pour 2017 comme le démontre le résultat maintenu de Jean-Pierre Masseret en ACAL qui n’a pas empêché la défaite de Philippot. Le bilan social du gouvernement est celui d’un pays défiguré par un chômage et une pauvreté records, quand les dividendes des actionnaires ne cessent de croître. Un Etat affaibli par la baisse des dépenses publiques, une activité économique en berne, un accord COP21 en trompe l’oeil et qui n’est absolument pas à la hauteur de l’urgence climatique. Le bilan moral est aussi sans appel : en reprenant la mesure du FN de déchéance de la nationalité, il a de fait validé la bataille culturelle menée par l’extrême droite xénophobe. Avec la poursuite de cette politique le pire est devant nous.

Si François Hollande agissait en homme d’Etat, il prendrait acte de la situation et renverrait Manuel Valls afin de rompre radicalement avec la politique austéritaire de l’offre qui conduit le pays vers l’abîme. Il proposerait la seule loi d’urgence qui vaille, celle d’un collectif budgétaire donnant la priorité au pacte social et écologique sur le pacte de stabilité.

Si le PS agissait en parti de gauche, le sursaut invoqué hier par Jean-Christophe Cambadélis serait celui de se tourner vers un Front Populaire pour mettre en mouvement le peuple à l’opposé du social-libéralisme qui a gangréné son parti depuis des années. La situation est en effet aussi grave que celle des années 30.

Mais nous n’avons pas d’illusions. Il faut donc plus que jamais travailler à une autre voie. Dès les législatives de 2012, l’autre gauche n’aura jamais su faire fructifier ni même simplement rassembler l’élan populaire qui s’était porté derrière la candidature présidentielle de Jean-Luc Mélenchon. Chaque élection intermédiaire a brouillé plus encore nos messages, par un refus de nationaliser les enjeux, quand le FN lui n’a cessé de se construire dans une stratégie de conquête du pouvoir.

L’abstention qui reste massive révèle bien cette insurrection froide qui n’a pas trouvé encore sa voie. Le FN continue sa progression, mais il n’a pas gagné. La colère du peuple doit trouver une expression positive, notre responsabilité est immense pour y contribuer.

Il est désormais impératif d’être audacieux et de défricher d’autres formules politiques que celles qui ont échoué pour mettre en mouvement.

Le SEN du Parti de Gauche

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Déc 10

Déclaration d’entre deux tours du SEN du Parti de Gauche

Mercredi 9 Décembre 2015
Communiqué du Parti de Gauche

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Le séisme était attendu. Il a eu lieu. Le FN est en tête à l’issue du 1er tour des élections régionales.

Un électeur sur deux (et même 70 % des ouvriers, 70% des moins de 34 ans), malgré cette menace, n’est pas allé aux urnes, marque d’une crise politique profonde des institutions de la 5ème République qui doit interroger l’ensemble des forces politiques.

Le gouvernement de F. Hollande et M. Valls et l’état-major du PS portent une énorme responsabilité. C’est bien d’abord et avant tout leur politique antisociale et anti-écologique qui a divisé la gauche et désespéré le peuple. Sans refaire l’énumération de l’ensemble des mesures prises, le résultat est là : les patrons du CAC40 ont pu encaisser 40 milliards de CICE sans aucune contrepartie, et se reverser 60% d’augmentations de dividendes. Sans surprise, le chômage explose et le réchauffement climatique s’accélère. Exploitant tous les rouages de la 5ème République à coups de 49.3, se soumettant aux injonctions de Bruxelles et même les soutenant face au peuple grec, ils assument également la poursuite de logiques va-t’en guerre atlantistes irresponsables.

La défaite sociale des résistances à ces politiques, et leur criminalisation, s’accompagne d’un déni démocratique et d’une défaite culturelle profonde. Le choix autoritaire et identitaire de la réponse aux terribles attentats qui ont frappé le pays, par l’instauration de la déchéance de la nationalité et la prolongation de l’état d’urgence en vue de sa constitutionnalisation, ont achevé de valider l’idéologie de l’extrême droite, raciste, nationaliste et capitaliste. Le PS court derrière la droite qui court derrière le FN en reprenant son vocabulaire et ses propositions allant jusqu’à lui délivrer un brevet de laïcité et de républicanisme. Le FN gagne ainsi la bataille culturelle de division du peuple sur des bases ethnicistes déconstruisant les consciences républicaines et faisant disparaître les intérêts de classe antagoniques entre le peuple et le patronat. Cela ne bénéficie qu’à ce dernier.

M. Valls, comme F. Hollande, propose de finir son travail en tuant définitivement la gauche. Son appel au désistement, voire la fusion avec les listes de droite, finalement repris par l’état-major du PS, a d’abord démobilisé l’électorat de gauche. Aujourd’hui ils le privent de toute représentation dans plusieurs régions. Cette décision, qui l’amène même à appeler à voter pour la droite contre Jean-Paul Masseret en ACAL, ne réglera rien car une bonne partie de l’électorat de gauche n’ira pas voter pour Les Républicains. Et pour la première fois, le total des voix du FN a dépassé celui de la droite. Lutter contre le FN ce n’est pas déserter le second tour d’une élection. C’est l’affrontement avec le FN qui le fera reculer, en portant un projet alternatif et non l’effacement, qui vise à lui donner un blanc-seing d’antisystème quand il n’en est que l’idiot utile ! F. Hollande, M. Valls et l’état-major solférinien, jouent une partition des plus cyniques et irresponsables, celle du pari de l’absorption de la droite dans le vote FN et de la disparition de la gauche pour incarner une candidature « Front républicain » face au FN en 2017.

L’autre gauche doit regarder en face ses propres échecs : à refuser de nationaliser les enjeux des scrutins intermédiaires depuis la présidentielle, aggravé dans ces régionales par le refus d’opérer un même rassemblement de l’opposition de gauche ancré dans des démarches citoyennes sur tout le territoire, elle s’est rendue illisible et inaudible, incapable d’incarner une alternative. La totalisation de ses scores, avec 10,77%, tout en étant un socle, reste en deçà du score de Jean Luc Mélenchon à la Présidentielle de 11% additionné à celui d’Eva Joly (2,31%). Le FN, lui, n’a cessé de poursuivre depuis 2012 la campagne présidentielle de Marine Le Pen. Il totalise quasiment le même nombre de voix pour un scrutin pourtant intermédiaire.

Pour l’heure, le Parti de Gauche a décidé de garantir le droit aux électrices et électeurs des listes qu’il soutenait d’être représenté-e-s dans les assemblées régionales. Le fonctionnement antidémocratique de ces élections, marquées par le présidentialisme de région à l’instar de la 5ème République, ne permet pas une proportionnelle automatique. Nous avons par conséquent fait le choix que nos candidat-e-s participent à des regroupements techniques là où c’est possible, pour constituer des groupes d’opposition de gauche dans les Conseils régionaux dans des conditions garantissant leur complète indépendance tout en essayant d’éviter des majorités de droite et extrême-droite dans le maximum de régions. Quant aux autres régions présentant des duels entre candidats LR et FN, si pour nous pas une voix doit être donnée au FN, il revient aux candidats LR de convaincre et de démontrer leur opposition au programme du FN quand ils n’ont de cesse de le reprendre.

Pour la suite, une fois ces élections passées, face aux menaces d’état d’urgence permanent, il faudra, plus que jamais, rassembler toutes nos forces pour résister et ouvrir un chemin. Nous avons à repenser radicalement la façon de redonner confiance au peuple, si l’on souhaite qu’il prenne son destin en main à la mesure des enjeux historiques. La bataille à conduire est totale, sociale, culturelle et politique, et nous sommes plus que jamais déterminés à la mener.

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