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Mar 05
Le Parti de Gauche Dordogne écrit aux député-e-s
Madame la Députée, Monsieur le Député,
Vous aurez prochainement à vous prononcer sur une loi qui réforme profondément le droit du travail et impacte la vie de millions de citoyens.
Le texte qui vous est soumis reprend les termes d’un accord signé le 11 janvier dernier dans les locaux du MEDEF, à partir d’un document rédigé par le MEDEF.
La présidente du MEDEF Laurence Parisot vous demande de renoncer à faire votre travail de parlementaire. Elle vous commande de « transposer » cet accord sans modifier son contenu. Elle exige un vote unanime de l’Assemblée, opposition et majorité confondues. Elle menace même, si les termes de l’accord n’étaient pas repris, de faire campagne « pour que les investisseurs étrangers changent d’avis sur la France » ! Le Président de la République, François Hollande, a déclaré qu’il souhaitait également la transposition de l’accord en loi, sans aucune modification de son contenu.
Nous vous demandons au contraire de ne pas voter en l’état ce projet de loi « made in Medef ». Sur plusieurs points essentiels, il n’est ni respectueux des droits des salariés, ni compatible avec l’intérêt général, ni conforme à ce qu’attendent de vous ceux qui vous ont élus.
Nous vous demandons notamment de vous opposer aux « accords de maintien dans l’emploi ». Sous un autre nom, il s’agit des accords «compétitivité-emploi» que Nicolas Sarkozy n’avait pas réussi à faire passer. Un salarié ne pourrait plus refuser un avenant à son contrat de travail, prévoyant par exemple une baisse de salaire, si un accord d’entreprise y consent. Sinon, il serait licencié sans les droits liés au licenciement économique et sans possibilité de recours. Cette casse du code du travail inverserait la hiérarchie des normes : un accord d’entreprise moins favorable permettrait de contourner la loi qui doit protéger les salariés, surtout dans un contexte difficile.
Nous vous demandons de rejeter les articles du projet de loi qui facilitent fortement les plans sociaux. Il n’est pas vrai que l’on soutienne l’emploi en favorisant les licenciements !
Nous vous demandons de vous opposer à la réduction des possibilités de recours des salariés victimes de ces plans qui visent à les empêcher de faire valoir leurs droits devant la justice, au nom de ce que le MEDEF appelle la « sécurisation des licenciements ».
Nous vous demandons de ne pas obliger par votre vote les salariés à accepter des mobilités internes, là encore sous peine de licenciement sans recours ni indemnité.
Bref, nous vous demandons de ne pas voter les mesures qui consistent à faire payer la crise aux salariés. L’échec des gouvernements précédents le montre suffisamment : le gel des salaires, la réduction des droits sociaux, la flexibilité et la précarité aggravent la crise au lieu de la résoudre. C’est pourquoi il est d’intérêt général que le MEDEF cesse de faire la loi.
Vous applaudissiez François Hollande quand il déclarait la guerre à la finance qui gouverne alors qu’elle n’est pas élue. Alors n’acceptez pas que Madame Parisot, choisie par un collège de 570 patrons, vous donne des ordres et décide des lois à votre place, celle d’un représentant élu par le peuple.
Nous vous demandons enfin de refuser les diktats du MEDEF qui a mis son veto sur des avancées essentielles pour les salariés et le pays. Il faut dans ce texte des mesures efficaces contre la précarité.
De nombreuses propositions existent pour vous permettre d’y parvenir : quotas maximaux d’emplois précaires dans chaque entreprise, pénalisations financières dissuasives pour l’employeur, modulation significative des cotisations sociales…
Nous vous demandons aussi de modifier le texte pour renforcer la couverture des salariés victimes du chômage.
Nous vous demandons enfin de prendre les mesures nécessaires pour l’égalité femmes-hommes que François Hollande avait mis à l’ordre du jour de la négociation mais que les signataires ont laissée de côté.
Un accord ne fait pas la loi. Encore moins un accord rejeté par des organisations syndicales représentatives de la majorité des salariés du pays !
Madame la Députée, Monsieur le Député, vous, et les parlementaires de gauche majoritaires à l’Assemblée nationale et au Sénat, n’avez pas été élu-e-s pour appliquer la politique du Medef. Vous avez le pouvoir et le devoir de défendre l’intérêt général et de voter des lois qui améliorent la situation du peuple qui vous a élu.
Nous souhaitons par conséquent connaître votre position sur ce projet de loi.
Dans l’attente de votre réponse, veuillez recevoir, Madame la Députée, Monsieur le Député, nos salutations les plus cordiales.
Le PG24
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Oct 11
Les Jeunes PG Aquitaine nous communiquent
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Sep 19
Pour un référendum sur le traité de l’austérité !
Communiqué de presse
- Télécharger le tract départemental concernant le Traité pour la Stabilité, la Coordination et la Gouvernance (TSCG).
Ce tract contient toutes les informations pratiques et les réunions prévues dans le département concernant le traité.
- Télécharger le tract du Parti de Gauche pour la demande d’un référendum sur le traité de l’austérité
Un comité local s’est créé à Sarlat le 12 Septembre, pour refuser le pacte budgétaire européen d’austérité et pour imposer un débat, suivi d’un référendum.
Ce comité interpellera les parlementaires, engagera un travail d’information et de mobilisation qui va se concrétiser par un débat départemental à Périgueux le jeudi 27 septembre et une mobilisation massive à la manifestation Nationale du 30 septembre 2012 à Paris.
Un départ de cars est prévu de Sarlat,
Pour une bonne organisation de cette journée réservez dés à présent
pour s’inscrire appeler le : 06 85 31 19 79 ou le 05 53 28 56 71 et le : 06 15 23 76 30
Le Comité sarladais contre le pacte budgétaire
Premiers signataires :
Front de Gauche : PCF, Parti de Gauche, Gauche anti capitaliste, NPA et des citoyens sans appartenance partisane.
Ce comité est ouvert à tous les citoyens, à toutes les organisations syndicales, associatives et politiques qui le souhaitent, elles peuvent rejoindre les premiers signataires.
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Sep 09
COMMUNIQUE PARTI DE GAUCHE AQUITAINE
GESTION PUBLIQUE DE L’EAU : GESTION D’INTERET GENERAL !
AVEC GABRIEL AMARD NOUS NE LACHERONS RIEN !
L’eau est un bien commun, sa gestion est du ressort de l’intérêt général et en cela doit échapper aux marchands d’eau. La bataille menée par Gabriel Amard est d’utilité publique. La Lyonnaise des Eaux aurait passé contrat de 110 000 euros avec une officine pour empêcher notre camarade Gabriel, secrétaire national du Parti de Gauche et secrétaire général de l’association nationale des élus du Parti de Gauche, La gauche par l’exemple, de rendre l’eau et sa gestion aux citoyens.
Les faits :
Au début du mois de juillet, l’hebdomadaire Marianne a révélé des informations extrêmement graves.
La multinationale Lyonnaise des Eaux aurait tenté, par le biais de sa filiale Eaux du Sud Parisien, de «déstabiliser» Gabriel Amard, président de la Communauté d’agglomération Les Lacs de l’Essonne. Elle aurait mandaté un cabinet de « conseil en communication » aux méthodes « barbouzardes » : Vae Solis.
Le directeur général de cette société n’est autre qu’Antoine Boulay, actuel chef de cabinet du ministre de l’Agriculture Stéphane le Foll et «tête pensante» du candidat François Hollande.
Il s’agirait, selon le contrat entre Lyonnaise des Eaux et le cabinet Vae Solis (publié par Marianne), de tout mettre en œuvre pour faire capoter le projet d’accord entre les régies publiques Eau des Lacs de l’Essonne et Eau de Paris, visant à approvisionner le bassin de vie des Lacs de l’Essonne en eau de source.
Et ceci avec une rémunération totale de 110 000 euros. Si les faits sont confirmés par la justice, ils relèvent du trafic d’influence.
En tout état de cause, la société Lyonnaise des Eaux aurait commandité une action pour discréditer politiquement Gabriel Amard et, à travers lui, la régie publique Eau des Lacs de l’Essonne.
Pourtant les citoyens avaient dit oui au retour en régie et sans ambiguïté puisque la création d’une régie publique figurait au nombre des engagements pris devant les citoyens dans le cadre des élections municipales de 2001 et 2008. Elle a été confortée par la participation de 4 949 Virychatillonais et Grignois à la votation citoyenne organisée en juin 2010. Cette votation s’est conclue par le souhait de la création d’une régie publique pour la distribution de l’eau à 95% des exprimés. Ainsi, un projet de service public instaurant la gratuité des premiers mètres cubes et une différenciation du tarif d’accès en fonction des usages a vu le jour le 1er janvier 2011.
L’attitude de la Lyonnaise des Eaux, si la justice confirme les révélations de l’hebdomadaire Marianne, est troublante. Elle renvoie aux pires heures des affaires Carignon, quand les multinationales de l’eau s’acoquinaient avec les politiques sur le dos des citoyens… Mais alors pourquoi s’en prendre à Gabriel Amard ?
La tentative de déstabilisation de Gabriel Amard par le cabinet Vae Solis sur ordre de la Lyonnaise des Eaux, si elle était confirmée, interviendrait au moment où la Communauté d’agglomération Evry-Centre Essonne, a reconnu s’inspirer de l’exemple des Lacs de l’Essonne pour passer en régie publique. Elle s’inscrirait aussi dans une période où Gabriel Amard, auteur de l’ouvrage «L’eau n’a pas de prix, vive la régie publique» et coordonnateur de deux éditions du «Guide de la gestion publique de l’eau», continue son tour de France répondant à toutes les demandes des citoyens et d’élus impliqués dans le retour de l’eau en gestion publique, et où Gabriel Amard participe à la mise en place du réseau français des régies publiques.
Dès lors qu’un militant s’attaque directement aux intérêts financiers des multinationales, tous les coups seraient-ils permis ? Cela ne peut continuer de se passer comme cela ! Gabriel Amard a déposé plainte en justice à juste titre. Soutenir sa plainte est un acte de résistance concret comme l’est ce combat pour l’intérêt général qui en appelle d’autres.
L’ensemble des adhérent-e-s du Parti de Gauche en Dordogne soutient Gabriel Amard. En signant et en diffusant largement la pétition en ligne, nous nous battons pour un retour à la gestion publique de l’eau, mais au-delà pour le retour dans l’espace public de l’ensemble des biens et des services indispensables à la satisfaction urgente des droits que nous considérons au Parti de Gauche comme fondamentaux pour chaque citoyen et chaque citoyenne de ce pays.
Signez et faites signer la pétition en ligne sur www.eaudeslacsdelessonne.fr. en cliquant sur «je soutiens Gabriel Amard» afin que tous les marchands d’eaux sachent que cette affaire, non seulement nous regarde, mais nous concerne toutes et tous et que nous ne lâcherons rien !
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