Une campagne de bourrage de crâne s’organise pour nous affoler et nous faire les poches.
La dette, un prétexte
Non la dette publique n’est pas notre principal problème. La dette privée est deux fois plus importante ! La dette française représente désormais
85% du PIB annuel. Mais les titres de la dette de l’Etat courent en moyenne sur 7 ans. Il faut donc calculer la dette sur toute sa période de remboursement ce qui ramène son poids réel à 12% du PIB. Quelle famille ne rêverait pas d’un taux d’endettement aussi faible ?
La droite appauvrit l’Etat pour mieux le démanteler
Non la dette n’est pas la conséquence d’un Etat dépensier. C’est le résultat des cadeaux ?scaux distribués par le pouvoir aux plus riches.
La dette publique est la vraie facture du banquet du Fouquet’s, le prix de la politique de Sarkozy au service des plus riches. Si l’on taxait simplement les revenus du capital à la même hauteur que ceux du travail, cela rapporterait plus de 100 milliards d’euros par an, deux fois ce que coûte annuellement le remboursement de la dette.
L’austérité aggrave la situation
Non l’austérité n’est pas la solution. La règle d’or de Nicolas Sarkozy nous plomberait ! C’est la panne assurée du fait de la baisse des investissements et de la consommation, la suppression de milliers d’emplois, la précarité généralisée. Finalement c’est l’Etat qui s’appauvrit encore et la dette qui augmente comme le montre la Grèce qui va bientôt mourir sans être guérie si les pseudo «docteurs» du FMI et de l’Union Européenne continuent de la saigner.
Le pire n’est pas la dette mais les politiques libérales
Ce qui est insupportable, ce ne sont pas les dépenses au service de tous, école, hôpitaux, solidarité nationale, mais le coût de la ?nance, véritable tribut payé par le travail.
Ce qui menace la République et la démocratie, ce n’est pas que le peuple se mêle de ses affaires, c’est la prétention des ?nanciers à gouverner à la place des citoyens et de leurs élus.
Ce qui menace l’Europe, ce n’est pas le «non» aux politiques libérales mais le Traité de Lisbonne qui interdit à la Banque Centrale Européenne de prêter directement aux Etats, condition indispensable pour briser la spéculation.
une autre répartition des richesses,
- la mise au pas des grandes banques qui alimentent la crise,
- la création d’un pôle ?nancier public au service du bien commun,
- un moratoire des remboursements,
- la mise en place d’un contrôle citoyen de cette dette illégitime.