Communiqué de presse du groupe GUE/NGL :
En réponse à la présentation du Premier ministre Fredrik Reinfeldt sur les priorités de la présidence suédoise de l’UE au Parlement européen à Strasbourg ce matin, où il a souligné le défi double se posant à la présidence – à la fois le changement climatique et la crise économique -, le Président du GUE/NGL Lothar Bisky (Allemagne) a souligné que l’Union européenne a besoin de plus de transparence et de démocratie afin de donner la priorité à ses citoyens lors des prises de décisions politiques.
« La transparence doit prévaloir sur ce capitalisme de casino », a-t-il dit et il a réitéré la demande du groupe GUE/NGL pour un salaire minimum équivalant à au moins 60% du salaire moyen national « afin de garantir suffisamment de revenus pour une vie digne pour tous ».
En ce qui concerne le programme de la présidence suédoise sur la politique migratoire, l’eurodéputé Bisky a rappelé qu’au lieu des systèmes coûteux de contrôle des frontières, de collecte et d’observation de données, le groupe GUE/NGL réclame un traitement plus humain des réfugiés et des migrants ainsi qu’une politique économique et commerciale alternative pour s’attaquer aux causes mêmes de la migration. »
De son côté, la députée suédoise du GUE/NGL Eva-Britt Svensson a souligné que les crises financières et climatiques étaient le résultat de « décisions politiques inadéquates. Nous devons changer ces politiques afin de trouver des solutions à ces crises. Les mots ne suffisent pas, nous avons besoin d’actions concrètes ».
Mais ce qui manque par dessus tout ce sont des réponses aux besoins des citoyens et surtout des travailleurs. « Ce que moi, ainsi que des citoyens dans l’ensemble de l’Europe, voulons du programme de la présidence suédoise, ce sont des actions visant à contrecarrer le dumping social, particulièrement à la suite de l’arrêt Laval et d’autres décisions de la Cour. Nous avons besoin d’actions visant à assurer la protection sociale et les droits des travailleurs ainsi qu’une plus grande égalité entre les sexes. Ces questions sont complètement absentes dans le programme de la présidence suédoise, » a conclu la députée Svensson.