Si nous sommes réunis aujourd’hui, c’est parce qu’il est temps de sortir du système politique dans lequel nous sommes en France, celui de la finance, de la concurrence libre et non faussée, de la casse du service public.
Sarkozy en nous imposant cette politique d’austérité nous donne comme modèle les allemands alors qu’ils n’ont pas la même économie que la nôtre et que la population est en régression démographique.
Ceux qui ne payent pas leurs impôts en Grèce, ce sont les armateurs, les puissants. Pourquoi ne courent-on pas après les tricheurs à longueur d’année qui ne payent pas leurs cotisations sociales dans les grands entreprises et qu’on montre du doigt les fraudeurs de la Sécurité Sociale ?
La fraude au fisc en France, ce sont 40 milliards qui sont placés dans les banques européennes.
Ce sont les agences de notation et les marchés financiers qui nous gouvernent.
Pas de pouvoir au Parlement Européen qui ne peut intervenir ni sur le règlement du marché intérieur, ni sur les ressources de l’Union Européenne.
Il faut que la Banque Centrale Européenne prête directement aux Etats nations et la spéculation sera étouffée.
Il faut que la Banque Centrale Européenne prête directement aux Etats nations et la spéculation sera étouffée.
Le total de la dette Grecque ne représente même pas 2 % du total de la richesse produite en 1 an par l’Union Européenne. Et l’Europe, c’est 25 % de la richesse du monde.
Or, nous allons mendier des sous aux Chinois pour aider les Grecs. Les Chinois sont à la place 70 du revenu moyen par tête dans le monde, les Grecs sont à la place 30 et nous demandons aux plus pauvres d’aider les plus riches ?
Les politiques d’austérité vont :
- contracter l’activité économique,
- les rentrées fiscales seront plus faibles,
- les déficits vont augmenter,
et on refera de l’austérité.
Mais attention, que propose François HOLLANDE ? N’a-t-il pas été celui qui a dit « vouloir donner du sens à la rigueur » ? N’oublions pas qu’il a voté OUI au Traité constitutionnel européen et qu’il a approuvé le Traité de Lisbonne
N’oublions pas non plus qui gouverne en Grèce avec l’extrême droite : les socialistes.
Et aujourd’hui, que propose le Front de Gauche pour reconstruire le pays sur des bases nouvelles et le libérer de l’étau du libéralisme financier sauvage, au travers du Programme partagé L’Humain d’abord :
- de partager les richesses et d’abolir l’insécurité sociale,
- de reprendre le pouvoir aux banques et aux marchés financiers,
- de faire une planification écologique,
- de produire autrement,
- de convoquer une assemblée constituante de la VI République pour une République pour de vrai,
- de s’affranchir du Traité de Lisbonne et construire une autre Europe,
- de mener une politique étrangère pour changer le cours de la mondialisation,
- de promouvoir l’émancipation humaine par une éducation nationale de qualité, un accès aux arts et à la culture large et diversifié, par une réelle politique de la ville…
Aujourd’hui, la Dordogne est une bonne illustration du champ de ruines que nous laisse le capitalisme financier tout comme hier laissait à la France la seconde guerre mondiale ;
Un exemple le salariat : la misère des salaires fait que ceux-ci sont pour 70 à 80 % autour du SMIC. La revalorisation urgente du pouvoir d’achat est une nécessité sociale, une urgence économique.
Il faut renforcer les conventions collectives pour la défense des revendications, de l’amélioration de leur contenu et d’un processus d’harmonisation par le haut des acquis sociaux.
La précarité de l’emploi devient la règle. La pérennisation de l’emploi, l’embauche en CDI, le besoin d’emplois qualifiés sont des exigences incontestables quel que soit le domaine d’activité. On assiste à une régression importante du nombre d’emplois en CDI au profit d’emplois précaires et à temps partiel.
Cette situation instaure la misère et l’instabilité, une baisse généralisée des salaires, la mise en concurrence des salariés entre eux. Le chômage n’est pas fatal, il dépend des choix politiques instaurés au niveau national en premier lieu.
Cette situation instaure la misère et l’instabilité, une baisse généralisée des salaires, la mise en concurrence des salariés entre eux. Le chômage n’est pas fatal, il dépend des choix politiques instaurés au niveau national en premier lieu.
Les conditions de travail s’aggravent, la durée du travail est remise en cause ; en agriculture par exemple, plus personne n’est aux 35 heures. Le problème des amplitudes des horaires se généralise, souvent au-delà de 45 heures.
L’importance des accidents du travail et des maladies professionnelles exige à la fois l’amélioration des conditions de travail et la mise en place de dispositions préventives fortes. La médecine du travail manque de médecins et le rôle des Comités d’hygiène et de sécurité dans les entreprises doit être renforcé.
Aujourd’hui, il est temps de réagir :
L’enjeu de ces Assemblée citoyennes est d’impliquer le maximum de citoyennes et de citoyens, bien au delà des formations politiques qui composent le Front de Gauche. Leurs rôles ? Etre des lieux d’échange et de débats, de popularisation du programme du Front de Gauche, un collectif dynamique pour mener la campagne tournée vers les actions de terrain, mais également un cadre qui s’investit dans les luttes locales et nationales.
Ces assemblées ne doivent surtout pas être des cartels d’organisation ce qui ne peut avoir comme résultat que de repousser les personnes prêtes à s’engager dans un cadre large mais qui ne veulent surtout pas être liée à un parti précis. Il faut ouvrir grandes les fenêtres.
Pour remplir ces objectifs, les réunions des Assemblées citoyennes doivent être les plus interactives possibles.
