Communiqué de presse, Bordeaux, le 28 Septembre 2010
Les élus du groupe front de Gauche au conseil régional d’Aquitaine contestent l’intérêt public de la visite de Mr Borloo sur le futur site d’Euratlantique.
Le seul train qui est en marche aujourd’hui autour de ces projets concernant les futures lignes vers Toulouse et l’Espagne, est le train des privatisations et de la casse du service public de transports.
Mr Borloo vient en Aquitaine en représentant les intérêts du numéro 1 mondial du BTP qui œuvre à la captation des péages qui permettront d’exploiter les lignes nouvelles.
Les montages financiers qui sont à l’œuvre dans ce type de plan juteux portent le nom étrange de partenariat public privé (PPP). Les collectivités locales paieront la moitié de l’investissement et le groupe privé Vinci en ramasserait les bénéfices en faisant les poches des usagers.
Pour les élus du Front de gauche en Aquitaine il est temps d’inverser cette politique qui appauvrie et ruine les collectivités locales et territoriales qui n’ont plus les moyens d’honorer leurs compétences traditionnelles. De plus cette stratégie organise la faillite de la SNCF.
Il est temps de prendre conscience que ces méthodes en dehors de toutes concertations ne servent en réalité que les appétits des actionnaires et marque le glas des politiques régionales en faveurs des Aquitains.
Nous pensons aujourd’hui indispensable d’obtenir de l’Etat qu’il s’engage réellement au tour d’un plan rail national qui permette de répondre aux besoins des populations.
L’abandon discret de la taxe Carbonne pour les poids lourds, pourtant actée dans le grenelle de l’environnement démontre cruellement le crédit que l’on peut donner à la parole de Mr Borloo et de son gouvernement au service exclusif des riches.
Les élus du Front de Gauche.
