«

»

Mar 28

Imprimer ceci Article

CR – réunion departementale du 26 mars 2010

<!–
@page { margin: 2cm }
P { margin-bottom: 0.21cm }
–>

Présents : L. SIMONET, S. GUTHINGER, C. DAZIN, A. DESCAVES, Dominique NABOULET, Nicolas GREGOIRE, Antonio RIVAS, Guillaume CHAPEYROUX, Benjamin BONDONNEAU, Robert PASCAL, Antoine SOULHIE, Martial GANTELET, Cathy DUPUY, Georges POMMET, Stéphane ARLEN, Vincent SCHIMENTI

Invités : Patricia PARRA, Laurence GIRARD, Emmanuel LOVATO.

 

  1. HISTORIQUE PG24

Laurent fait un bref historique, pour les sympathisants venus ce soir, du Parti de Gauche en Dordogne. Il présente le Parti de Gauche comme un « jeune parti modeste avec une forte ambition dans la construction des idées de gauche avec des gens qui viennent de tout horizon ».

Il estime qu’ « il y a quelque chose qui est en train de se constituer à gauche ; et le PG dialogue beaucoup avec les gens du NPA et du PCF ».

Actuellement, le PG est organisé sur le plan départemental. Seul le groupe du PERIGORD NOIR, en cours de formalisation, fonctionne comme comité local, en attendant la création d’autres comités locaux dans le reste du département.

2. BILAN SCRUTIN DES ELECTIONS REGIONALES

Cédric : « je vais faire un point de la façon dont la campagne s’est passée : on n’a pas été nombreux à la faire même si on a été quelques-uns avec le seul représentant de la GU du département. Les communistes ont voulu mettre une cloche sur la campagne et nous prendre pour une quantité négligeable ; la campagne a totalement tourné autour des places et absolument pas sur le fond. Le PC voulait avoir les 5 têtes de liste en Aquitaine. J’espère que ces élections ne vont pas nous mettre à dos le NPA ; les communistes ne sont pas du tout contents ; seul, A. BACHET a été élu. Le PS a la majorité absolue avec ses 43 sièges au Conseil Régional.»

Laurent : « Je suis heureux pour le Parti que nous ayons un élu et j’ai félicité Stéphane, mais nous sommes bien entendus déçu de l’organisation et du contenu de cette campagne qui nous a épuisé. Pour donner un exemple, j’ai du appeler Laurent PEREA entre les deux tours pour lui dire que ce n’était pas raisonnable de demander 5 têtes de liste en Aquitaine, en violation des accords régionaux. Pourtant, je pense que c’est le plus conciliant du PC en aquitaine ; d’ailleurs, le dialogue n’est pas interrompu, il y aura d’autres élections. On a été surpris de certaines discussions avec le PC, on a entendu des choses inédites sur la question du nucléaire, de la LGV, ça cogite chez eux. Ce qui m’a plu dans cette campagne, c’est ce qui s’est passé en Limousin avec un score de près de 20% à la liste unitaire avec le NPA;

Stéphane : « Le Limousin est une terre de gauche. Je remercie Cédric, Laurent et les co-listiers. Au soir du 1er tour, jusqu’à 3 heures du matin, ça a été un pugilat ; avec mon camarade du 47, F. GIBERT et le PC, on a pu assister au congrès du PC. On a fini par arriver à ce que tout le monde soit d’accord et signent.

Le 2ème tour passe et là on est rentré dans le DISNEYLAND du PS ; j’apprends que le PC va intervenir ; ils n’étaient pas contents, ils refusaient les accords. Certains du PC avaient même appelé à voter MODEM ou blancs. Résultat : il n’y a plus qu’un groupe qui se décompose de 2 militants : G. BOULANGER et Stéphane GUTHINGER. »

Martial demande : « quel est l’enjeu ? »

Stéphane : « L’enjeu, c’est d’avoir de l’argent pour le PG». Camarades, on va pouvoir communiquer et avancer pour développer le PG : on pense qu’après le mois de juin de cette année, on y verra plus clair ».

Stéphane : DELPEYRAT du PS m’a dit : « ce que tu veux, je te le donne » Mais j’ai répondu : « pas à n’importe quel prix ! »

Ajout de Laurent Simonet après relecture, information donnée en réunion ce soir la: Le conseil régional attribuerait une subvention de fonctionnement importante au groupe formé par les deux élus du PG (à confirmer)

Alain : « sans compromis ? »

Stéphane : « sans compromis ».

Alain : « je pense qu’on peut clore le sujet. Le Front de gauche n’est pas le Front Populaire, ce n’est pas l’unité populaire. A Sarlat, nous voulons créer une unité populaire avec les gens. Quand, au cours de cette campagne, les gens disent qu’ils sont tous d’accord, c’est faux, parce qu’ils n’ont pas discuté du fond. On n’a pas été toujours très clair au cours de cette campagne ; un exemple, les langues régionales : Mélenchon a clairement dit que ce n’était pas une question de laïcité mais une question de république une et indivisible. »

Laurent : « tu as raison Alain, dans cette campagne, on n’a parlé que des places. »

Georges : « si on n’était pas parti, on n’existerait pas, qu’aurions-nous fait ? on serait un PG qui n’aurait pas participé ».

Martial : « en même temps, il n’y a eu aucune discussion sur la question de la participation aux élections régionales. Maintenant, on a pris position dans le paysage audio-médiatique ».

Stéphane : « c’est quoi ce qui t’anime pour faire de la politique ? »

Martial : « c’est de construire une alternative crédible à gauche. J’ai défendu les élections européennes parce qu’il n’y avait pas de querelles de place. En Limousin, qu’est-ce qui a plu, c’est l’ouverture et l’union. »

Alain : « sur Sarlat, on avance. Nous existons comme comité, on a des réunions entre nous. On va entamer immédiatement un travail de collaboration en partant de nos relais PC et NPA avec d’autres gens extérieurs, la Ligue des Droits de l’Homme par exemple, afin de travailler sur les fondamentaux. »

Laurent demande un retour au niveau départemental de chaque réunion locale du PG pour pouvoir disposer des informations, c’est important.

Cédric : « surtout que sur le site, il y a une partie pour chaque arrondissement. »

Stéphane : « comment peut-on faire ailleurs ce que vous avez engagé à Sarlat ? »

Alain : « c’est le non au référendum qui a fait que ce soit possible à Sarlat, après on a continué les collectifs pour les élections présidentielles, c’est un travail de longue haleine. »

Laurent : « le travail qui est fait à Sarlat s’appuie sur des forces politiques. Je pense que si on veut apporter quelque chose de plus, il faut aller au-delà « des politiques », c’est-à-dire élargir le débat au delà des partis. »

  1. NOUVEL ELU AU CONSEIL REGIONAL

Laurent : « il ne pourra pas aborder toutes les questions. Il faudrait mettre ses compétences professionnelles en avant, en particulier celles liées à la formation continue et à l’économie solidaire, où la question des appels d’offres des marchés publics dans ce domaine mérite une attention particulière, la région étant compétente dans ce domaine »

Cédric : « il faut travailler aussi sur le texte Ligne d’Horizon qui est disponible en ligne sur le site du PG national. Il faut se l’approprier et le développer. »

Alain : « l’urgence est de travailler au programme qui, actuellement, a des trous béants tel que la Constitution de la 5ème République et d’une façon générale, une impasse totale sur l’analyse du 20ème siècle. Nous devons par exemple analyser la faillite du mouvement communiste international. »

Laurent : « je propose de mettre un appel à candidatures en ligne pour travailler sur une ou des parties du programme et ce travail pourrait se faire au niveau régional. »

Benjamin : « Qu’est ce qui différencie notre point de vue moral par rapport à un élu du PC ? ou un élu du NPA ? ou la gauche du PS ? Le travail de fond, c’est de convaincre les autres. Il n’y a rien à lâcher sur les langues régionales. Quand on parle d’un parti « creuset », c’est un consensus avec d’autres forces politiques, il n’y a pas de compromis possible. Il n’y a rien de légitime à ce que les langues régionales récupèrent autant d’argent. »

  1. DELEGUES AU BUREAU NATIONAL

Après débat et vote, Cédric note que Dominique NABOULET et Benjamin BONDONNEAU sont élus à l’unanimité délégués au Conseil National pour la Dordogne.

Prochaine réunion départementale le vendredi 7 mai a Boulazac sous réserve d’avoir la salle municipale

CONCLUSION

Pot de l’amitié autour d’un verre de cidre bio !

Lien Permanent pour cet article : http://24.lepartidegauche.fr/?p=333