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Fév 26

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Pour que les usines restent en Dordogne

Texte tract Front de Gauche.

BATA: de l’horreur économique aux drames humains.

 

 

La façon dont le patronat a traité Bata et ses salariés est totalement inacceptable. C’est une atteinte aux droits de l’homme les plus élémentaires, aujourd’hui plus que jamais le Front de Gauche se prononce pour le respect des salariés et de la dignité humaine.

Le premier objectif de notre politique est de favoriser l’intérêt général et non un patronat de plus en plus prédateur.

Mais également de s’opposer au départ des usines, d’empêcher qu’elles quittent une à une notre département, de lutter contre la désespérance et le mal-être humain, conséquences du chômage et de la précarité et de maintenir les savoir-faire, fierté et richesse des employés et ouvriers.

 

Comme vous nous nous interrogeons: quel avenir pour un département qui perd ses usines?

 

Après Aster, puis aujourd’hui BATA, les plus grandes entreprises du département sont pour le moins fragilisées voire menacées :

SNPE et Bergerac NC à Bergerac, Grégoire dans la vallée de l’Isle, la SOCAT et les Papeteries de Condat dans le terrassonnais, les ateliers SNCF industriels de Chamiers, l’usine du Timbre à Boulazac.

 

La Dordogne ne doit pas devenir un désert industriel.

 

C’est au pouvoir politique, à l’Etat en premier lieu, aux régions de prendre leur responsabilité pour défendre une politique industrielle harmonieuse sur le territoire.

Imposer au patronat de revenir sur sa politique de rentabilité financière destructrice d’emploi.

Re localiser la production industrielle: les délocalisations sont dramatiques dans leurs conséquences sociales et écologiques.

Prendre appui sur la richesse des savoir-faire des salariés, dégager de véritables plans de développement par filières de productions.

Relever les défis industriels de notre temps dans de nombreux domaines : transport, bâtiment, agro alimentaire…

 

La politique doit être au service du peuple contrairement à ce que font concrètement Sarkozy et son gouvernement – notamment Xavier DARCOS – qui sont au service des puissances économiques.

Notre politique doit contrôler l’économie, sinon le monde court à sa perte. Nous avons vu comment récemment les puissances économiques et financières ont mis le monde à genoux.

 

Imposer une vraie politique industrielle passe par :

 

– des moyens réels d’intervention des salariés dans les choix de gestion des entreprises ; Pas une activité ne doit disparaître sans être remplacée par une activité industrielle de même niveau.

 

– une puissance publique qui organise un aménagement harmonieux des territoires, lutte contre les inégalités des territoires à l’échelle du pays et de l’Europe.

 

– des collectivités locales, notamment les Régions, pratiquant une politique d’aides publiques liées à des contraintes de gestion, sociale, territoriale, environnementale, imposant la responsabilité sociale et écologique aux stratégies d’entreprises.

 

 

Aujourd’hui, notre département comme l’ensemble du pays est en train de subir des choix stratégiques des grandes puissances économiques et financières relayées par le gouvernement. Des choix qui visent à concentrer les activités rentables sur de grandes métropoles. Des choix niant le développement des départements comme les nôtres.

 

Des choix qui méritent un grand débat, comme l’occasion en est fournie avec les élections régionales. Par leurs compétences élargies, les Régions sont aujourd’hui des acteurs incontournables de l’économie et de l’aménagement du territoire. Ne laissons pas ces choix à Sarkozy, ses ministres et aux grandes puissances économiques.

 

 

 

Ensemble imposons une autre vision de l’avenir, de notre vie.

 

 

Le Front de Gauche lance en ce sens un grand défi à tous les candidats aux élections régionales de Dordogne: débattons ensemble, devant les citoyens, de l’avenir industrielle de notre Département.

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