Lorsque l’on m’a proposé de participer à la liste du « Front de Gauche » pour les élections régionales ma première réaction fut la surprise, mais à bien y réfléchir, cela n’était pas anodin.
Née en 1961 à Brax, petit village du Lot-et-Garonne,dans une famille où le partage et l’équité ont été les bases de mon éducation, je me suis toujours reconnue dans les idées de gauche.
Mariée, mère de quatre enfants, mes réflexions et mes actions m’ont conduite inéluctablement vers le monde associatif. J’ai assumé pendant huit ans (à deux reprises) la présidence de l’association des parents d’élèves de la FCPE. J’ai pu constater la dégradation que subit l’école publique et par conséquent, la mise à mal de la laïcité. N’aurait-il pas été préférable, par exemple, de sensibiliser les citoyens lors du 100ème anniversaire de la loi de séparation de l’église et de l’état plutôt que d’imposer, tel un effet d’annonce, la lecture de la lettre de « Guy Mocquet », sans la situer dans l’Histoire et sans aborder les notions de justice, d’équité et de droit (heureusement que les enseignants sont responsables!). De plus, investie dans d’autres associations locales, j’ai accepté de me présenter aux dernières élections municipales. En tant qu’élue, j’ai mieux compris les rouages d’une société dans laquelle mes idéaux, partage et équité, n’étaient plus d’actualité. Je dois, là aussi, exercer une vigilance continuelle, en ayant des actions fortes qui démontrent qu’une autre gestion est possible.
Mon présent engagement s’inscrit dans une volonté de contribuer, très modestement, aux changements nécessaires et inévitables qui doivent être mis en place dans le fonctionnement de notre société et le Manifeste du Parti de Gauche y donne des réponses engageantes.