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Jan 30

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Hijab, niqab, burqa et plus si affinité

Dans le récent débat sur le port de la burqa (la plupart du temps il s’agit en fait d’un niqab, car on voit encore les yeux à travers une ouverture en 16/9e), plusieurs problèmes ont été à peine abordés ou carrément passés sous silence.
Un élément dont on a peu tenu compte est le fait qu’en considérant comme inadmissible le port d’une prison intégrale, cela rendait le simple voile, le hijab, très admissible. Bien évidemment, il va falloir s’attendre, en cas d’interdiction de la burqa, à une recrudescence provocatrice du port du voile. Et on connaît la réaction des pouvoirs publics : laissons faire car on ne veut quand même pas trop de troubles avec les musulmans, après tout ils ont le pétrole et les kamikazes. La bonne décision eût été de prohiber tout couvre-chef dans les lieux publics, ce qui de fait rendait impossible le port de tout vêtement affichant clairement une soumission de la femme considérée depuis toujours par les religions comme une vulgaire tentatrice.
L’autre élément qui a retenu mon attention et que personne à ma connaissance n’a relevé est l’argument selon lequel on peut interdire la burqa puisqu’il ne s’agit pas d’une prescription religieuse. Quand bien même cela en serait une, faudrait-il l’accepter ? La République française devrait-elle imposer le halal partout puisqu’il s’agit d’une prescription religieuse ? Devrait-on installer des lieux de prière dans tous les lieux publics puisque les musulmans (et d’autres !) sont tenus aux agenouillements rituels quotidiens ? Doit-on généraliser la circoncision, cette mutilation que les juifs et musulmans considèrent comme une prescription religieuse essentielle à leur identité ? La justice ne devrait-elle pas condamner les femmes adultères à la lapidation, autre caractéristique de la religion d’amour coranique ? Enfin, ne devrions-nous pas tuer quelques mécréants ou homosexuels pour montrer que l’on est sensible aux valeurs des textes sacrés ?
On le voit, la République laïque française n’a pas à s’occuper des délires, pardon des prescriptions des religions, car ce serait systématiquement une régression, le retour d’un obscurantisme que des siècles de lutte ont réussi à faire plier.
Le combat est de tous les instants. Les religions ont toutes pour objectif la soumission de l’homme et du sous-homme qu’est la femme. Nous devons dire non, nous devons sauver les hommes et femmes de l’emprise de « prescriptions » inhumaines.
Stéphane ARLEN


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