Déc 10

Communiqué du Parti de Gauche et d’Ensemble!

 

 

Pour Ensemble ! et Parti de Gauche

Région Aquitaine-Limousin-Poitou-Charente
Stéphane Lajaumont et Laurence Pache
8 décembre 2015

Les résultats du 1er tour des élections montrent une situation préoccupante. Les
scores atteints par l’extrême-droite ainsi que l’abstention sont le signe d’une crise
démocratique inédite. L’absence de réponse à la crise sociale, à la pauvreté, en est lacause. Ce sont les choix effectués par le gouvernement et relayés par ses soutiens locaux qui désorientent nos concitoyen-nes et provoquent ce repli vers le FN.
Ensemble ! et le Parti de gauche, membres du Front de Gauche remercient les
dizaines de milliers de citoyens et citoyennes qui en votant pour notre liste se sont
prononcé-es pour un projet résolument social écologique et démocratique , « l’Humain d’abord », même si un système électoral injuste nous prive de la possibilité de les représenter dans le futur Conseil Régional et d’être des lanceurs d’alertes face aux politiques qui seront menées.
En Aquitaine-Limousin-Poitou Charentes, Ensemble ! et le Parti de Gauche et les
citoyen-nes engagé-es avec eux sur la liste « L’Humain d’abord », appellent à la
résistance face à la droite et au FN, mais aussi à continuer le combat pour imposer une alternative de gauche face à la politique menée par le PS en région sous l’égide du gouvernement Valls-Macron.
Il est nécessaire de combattre toutes les mesures de régression sociale et
d’austérité qui nourrissent le développement du Front national, et accréditent l’idée que ce dernier pourrait être une alternative.
Plus que jamais reconstruire une perspective d’avenir crédible est nécessaire :
dans l’immédiat, elle implique de n’accorder aucune voix à la droite et à l’extrême-droite dimanche.

 

 

 

 

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Déc 01

Ouverture et rassemblement au meeting de la liste « L’humain d’abord »

Le meeting départemental jeudi dernier à Boulazac a réuni plus de 400 personnes !

Notre liste « L’Humain d’abord ! » y a reçu le soutien de nos 3 têtes de listes régionales Olivier Dartigolles (PC), Stéphane Lajaumont (Ensemble!), et notre camarade Laurence Pache.

Une minute de silence a été observée en mémoire des victimes des attentats du 13 novembre.

Diverses interventions ont émaillé cette rencontre, dont une contribution à la fois émouvante et très réfléchie d’une jeune lycéenne de 16 ans, Illa, sur le thème des attentats du 13 novembre et de la paix :

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En opposition au musellement de l’expression citoyenne par l’état d’urgence, les participants ont manifesté leur engagement pour le climat :

Notre tête de liste départementale, Laurent Pérea, a d’ailleurs invité tout le monde à participer au rassemblement de samedi à Périgueux pour la COP21, malgrè l’interdiction préfectorale.

 

 

 

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Nov 22

Régionales : Meeting Départemental du Front de Gauche jeudi 26 Novembre Boulazac 19h30

Meeting Départemental du Front de Gauche jeudi 26 Novembre Boulazac 19h30

Les 6 et 13 décembre vous voterez pour élire les Conseillères et les Conseillers régionaux de la nouvelle région qui regroupe l’Aquitaine, le Limousin et Poitou-Charentes.

A cette occasion vous pourrez par un même vote exprimer votre colère des engagements oubliés, votre indignation des promesses non tenues, des trahisons, et en fin de compte, des existences sacrifiées. Oui, avec la force de vos convictions et voix rassemblées, vous pouvez reprendre vos vies en mains. Leurs conceptions de la société, leurs dénigrements des valeurs humaines n’ont jamais été les nôtres tout comme leur réforme territoriale qui éloigne encore plus les institutions et les lieux de décisions des citoyennes et citoyens. Elle déséquilibre les territoires ruraux si importants dans cette nouvelle région et les soumet aux métropoles, au détriment de l’emploi, des services publics, des centres de
CAC 40, une minorité d’individus, y trouveront leur compte ! Puisque leurs choix ne sont pas les vôtres, ni les nôtres, rien ne s’oppose à ce que nous puissions choisir ensemble d’engager notre région, et avec elle notre pays, dans une autre voie.

Contrairement à ce que les grands médias disent à longueur de journée, comme ils l’ont fait sans succès en 2005, il existe une alternative à cette situation. Elle ouvre l’espoir qu’une perspective concrète pour une vie meilleure se construise enfin en France, comme elle a commencé à s’imposer dans d’autres pays.

 

La contribution active et directe de chacune et chacun d’entre vous peut rendre majoritaire les exigences qui vous tiennent à cœur.

 

D’abord la démocratie. La nouvelle région éloigne les citoyen-ne-s des institutions. C’est la raison pour laquelle, dès aujourd’hui, il faut de nouveaux comportements démocratiques avec la participation des citoyen-ne-s et leurs décisions au cœur de la politique régionale. A l’inverse de Valérie Calmels, la candidate des Conseils d’administrations du CAC 40 et d’Alain Rousset un des pères de la réforme territoriale, nous changerons ensemble les pratiques pour permettre aux élu-e-s, aux salarié-e-s, aux syndicalistes, de décider, là où ils se trouvent, de l’utilisation de l’argent public, particulièrement pour l’emploi.

 

Mais aussi la solidarité. La mise en concurrence des territoires n’est ni utile, ni efficace. C’est pourquoi nous voulons agir afin que les moyens continuent d’être donnés à toutes les collectivités, départements, communes, intercommunalités, pour que nous puissions agir dans la proximité et avec les populations dans tous les domaines. Nous en aurons les moyens en agissant pour mobiliser autour d’objectifs communs d’intérêt général, l’argent public et les moyens des banques.

 

Enfin, parce que cela conditionne notre avenir commun bien au-delà de l’horizon de cette élection, nous voulons que la région qui n’est pas à la hauteur des nécessités environnementales, soit le pilote exemplaire de la transition écologique. Elle doit prendre en compte l’urgence que nous rappellent les débats de la COP21, cette nouvelle révolution pour un mode de développement écologique et durable.

 

Cette élection des 6 et 13 décembre est ainsi à la croisée des chemins. Face à la dérèglementation au service des seigneurs du CAC 40 confisquant les pouvoirs aux citoyen-ne-s, nous voulons développer dans le contexte d’aujourd’hui, le pacte social républicain issu du Conseil National de la Résistance et de décennie de luttes, afin de dessiner pour la génération future une société où ce qui prime est « l’Humain d’Abord »

 

12 ENGAGEMENTS L’humain d’abord !
1. Nous mettrons en œuvre des politiques en rupture avec les choix d’austérité.
2. Nous développerons le service public ferroviaire du transport de voyageurs et du fret ferroviaire.
3. Nous développerons l’agriculture paysanne et soutiendrons les paysans pour engager la transition vers un modèle de production respectueux des Hommes et de la Nature.
4. Nous garantirons l’accès à la santé sur l’ensemble des territoires.
5. Nous mettrons en œuvre l’égalité territoriale en lieu et place de la concurrence et la métropolisation.
6. Nous ferons de notre région un territoire Hors TAFTA. (Grand Marché Transatlantique et divers traités de libres échanges).
7. Nous engagerons une véritable transition énergétique en développant les transports sans émission de gaz à effet de serre, les circuits courts de distribution, de nouveaux modes de développement industriel.
8. Nous mettrons en place une véritable conditionnalité des aides publiques : plus un euro aux entreprises qui licencient et qui ne réinvestissent pas dans l’emploi.
9. Nous ferons de la jeunesse notre priorité en lui donnant les moyens de choisir une formation, de se déplacer et de se loger.
10. Nous engagerons la reconquête d’un véritable service public de la formation professionnelle.
11. Nous bouleverserons le jeu politique en redonnant aux citoyens les moyens de contrôle, d’expertise et d’interpellation de l’assemblée régionale. Nous mettrons les aspirations du plus grand nombre à vivre mieux au cœur des politiques régionales.
12. Dès le lendemain des élections, nous convoquerons une conférence bancaire régionale, pour faire le point du financement de l’économie par les banques.
L’humain d’abord !

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Nov 18

La sécurité collective a besoin de notre liberté individuelle

Mardi 17 novembre 2015

Par Jean-Luc Mélenchon

La sécurité collective a besoin de notre liberté individuelle

Je m’exprime brièvement par nécessité. Les heures passées ont été si terriblement occupées et si chargées de bouleversements de tous ordres ! Elles le sont encore ! Ces moments d’Histoire marquent des milliers de consciences qui, parfois, s’éveillent seulement à la compréhension de l’importance de la politique dans la vie des peuples. Selon la vieille formule : si tu ne t’occupes pas de politique, la politique, elle, s’occupe de toi. Ne nous contentons pas d’analyser les erreurs sans fin des dirigeants politiques qui nous ont amenés à cette situation. Faisons aussi le point sur nous-mêmes. Je veux dire sur tous ceux qui ont laissé se prendre des décisions contraires à l’intérêt de notre pays pendant aussi longtemps sans dire un mot et sans sanctionner aucun responsable les jours de vote.

Demandez-vous : « étais-je de ceux pour qui peu importait que l’on décide sans mandat international, et sans vote de l’Assemblée nationale d’aller bombarder des gens dans un pays lointain ? » Avez-vous méprisé ou rabroué ceux qui vous mettaient en garde ? Avez-vous participé au concert de ceux qui accablaient grossièrement les lanceurs d’alerte en les assimilant à des agents de l’ennemi ? L’horrible nuit du 13 novembre vous aura appris que la guerre n’est pas un jeu vidéo mais un acte politique dont l’onde de choc finit toujours par atteindre tous ceux qui y participent. Décider une guerre est une question sérieuse. Il ne faut pas l’abandonner à un seul homme. Les formes prévues pour en décider ne sont pas un embarras, un ralentissement insupportable de l’action qui porte préjudice à son efficacité. C’est au contraire une garantie que nous nous donnons pour agir à bon escient et en se préparant à assumer les conséquences de nos actes. La liberté de pensée, de parole et de décision des représentants du peuple est une garantie pour notre sécurité.

À présent les mêmes trouvent peut-être sans importance que le Président dise que nous sommes en guerre sans nous dire où et contre qui et sans respecter les formes prévues par la Constitution pour le faire (article 35). Et pour eux, peu importerait peut-être aussi que l’état d’urgence soit prolongé de trois mois sans qu’il soit dit une seule fois pour quel bénéfice attendu dans l’action et sans tenir aucun compte des inconvénients que cette situation comporte également et en plus grande proportion. Et sans doute tiennent-ils pour un détail formaliste que la Constitution interdise qu’on la modifie quand l’état d’urgence a été proclamé.

Pour les indifférents d’avant le jour d’horreur, toutes questions sont des bavardages, des « postures », et peut-être même qu’à cette heure, ils ne font toujours pas le lien entre tout cela et ce que nous sommes en train de vivre. Et sans doute ne font-ils pas davantage le lien entre ce qui est en train de se décider à l’initiative du président de la République et les conséquences qu’il faudra en assumer. Peut-être acceptent-ils aussi sans état d’âme de croire, puisqu’on le leur répète, que sacrifier un peu de liberté individuelle n’est rien si l’on augmente par ce moyen la sécurité collective. Et sans doute s’agacent-ils déjà qu’on ose dire qu’il n’en est rien et que cela n’a jamais produit autre chose que de nouveaux désastres politiques là où on l’a appliqué.

Peut-être aussi sont-ils, comme nous-mêmes, chaudement partisans de la trêve des polémiques en période de deuil national. Mais ont-ils compris que le premier à la rompre soit le chef de l’État ? Car c’est bien ce qu’il vient de faire solennellement devant le Congrès du Parlement à Versailles en lançant un projet de réforme constitutionnelle. Toucher à la Constitution, c’est évidemment toucher au cœur de tous les débats politiques et les allumer tous en même temps. En commençant par la première des questions que cela pose : après avoir modifié plus de vingt fois ce texte à la cadence d’une réforme par an au cours des dix dernières années sans en passer par le peuple, faut-il persister dans cette méthode ? En tout cas, les partisans que nous sommes d’une Assemblée constituante sont placés dans l’obligation de protester.

Car c’est une nouvelle mise à l’écart de toutes les questions que nous avons soulevées sur ce que doit être le travail de constituants et de toutes les questions que nous souhaitons voir entrer dans le texte fondamental. Il faudrait mettre de côté cette question pourtant si décisive ? Admettons. Mais comment accepter que des sujets aussi polémiques, par exemple, que la déchéance de la nationalité et quelques autres directement empruntées à l’extrême droite et que combattait hier toute la gauche et même une partie de la droite soient désormais pris en charge sans autre explication par le président ? Puisque nous n’avons pas changé d’avis en même temps que les mots changeaient de bouche, ne sommes-nous pas contraints de notre côté de répéter avec la même passion nos arguments contre une telle fausse bonne idée dont la dangerosité a été mille fois démontrée ?

Est-ce de la désinvolture, de l’inconscience ou bien un calcul cynique de lancer ces débats en plein deuil national, les morts n’étant pas encore enterrés, et sous le régime de l’état d’urgence ? Serait-ce encore un excès de formalisme de s’en soucier ? Je veux dire combien nous nous sentons abusés de voir qu’à la bonne volonté et à la pondération des propos, à l’amnistie provisoire que nous avons prononcée sur les responsabilités de la situation, il soit répondu à la faveur d’une circonstance solennelle par une aussi grossière nouvelle transgression des lignes de fond de la famille progressiste en France. Comment supporter que François Hollande inflige une telle défaite sans combat à la doctrine républicaine de cette famille ? Cette situation qui devrait si vigoureusement renforcer nos principes et nos valeurs se dénoue par une nouvelle victoire idéologique de nos pires adversaires ! Sans aucun gain prévisible ni sur le plan sécuritaire ni sur le plan électoral.

Échanger de la liberté contre une amélioration de la sécurité est le pari que firent les auteurs du « Patriot Act » aux États-Unis. De cette expérience, les observateurs savent désormais que si la réduction des libertés a été payée comptant, les gains de sécurité n’ont pas été le résultat des moyens nouveaux. La cause du « terrorisme », ce sont les guerres régionales dans lesquelles nos pays ont les bras enfoncés jusqu’aux épaules. La riposte aux attaques est donc nécessairement sur deux fronts : l’un pour faire cesser la guerre, l’autre pour garantir la cohésion de notre pays, c’est-à-dire l’unité de son peuple et fermer ainsi aux agresseurs le chemin de passage qui sans cela s’ouvrirait pour eux.

Sur le terrain de la guerre sur le terrain, heureusement, les Russes ont fait ce qu’il fallait pour que les Américains n’aient d’autres choix que de se rendre à la raison et d’accepter, en l’absence de la France et sans la consulter, de constituer une seule coalition sous mandat de l’ONU avec l’objectif d’organiser des élections sans le préalable paralysant du départ de El Assad. François Hollande a immédiatement obtempéré et annoncé son ralliement dans des termes qui sont exactement l’inverse de sa déclaration à la tribune de l’ONU. On peut donc considérer que les choses avancent en ce qui concerne l’approche de la fin de la guerre en Syrie. Même si cela ne règle pas tout ce qui est nécessaire pour qu’elle s’arrête aussi en Irak d’où viennent l’argent et le matériel de guerre.

Mais pour ce qui est du front de la lutte contre les attentats dans nos frontières il en va tout autrement. Le soudain appétit de François Hollande pour les mesures du Front national et la mise en scène d’un « super état d’urgence » permanent, cette volteface opérée, rédigée et prononcée entre vendredi à une heure du matin et lundi à seize heures sentent l’improvisation, le coup de com’. et l’astuce politicienne davantage qu’une pensée construite et argumentée, soucieuse d’efficacité concrète. A notre tour, nous allons devoir lutter sur deux fronts : contribuer à l’unité de notre peuple et affronter les bouffées sécuritaires. C’est un chemin de crête que le nôtre. Mais notre devoir de long terme est de rester ceux qui affirment que la sécurité collective est plus forte quand les libertés fondamentales de chacun sont garanties.

Jean-Luc Mélenchon

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Nov 14

Ne pas basculer dans les ténèbres. Parler, se rassembler, agir pour la Fraternité

COMMUNIQUE DE PRESSE

Notre pays vient de vivre l’un des pires événements de son histoire. Les attaques terroristes simultanées de la nuit dernière à Paris et à Saint-Denis sont effroyables. La France est en deuil.

Au lendemain de ce carnage, nos premières pensées se tournent vers les victimes, leurs familles, leurs proches, les témoins et toutes celles et tous ceux dont la vie a été menacée. Pour toutes et tous, la douleur est immense. Chacune et chacun d’entre nous s’en sent profondément meurtri.

Nous saluons l’action des forces de l’ordre, des secours, des urgentistes et personnels de santé et des agents territoriaux dont la mobilisation a été exemplaire ainsi que la solidarité des habitant-e-s qui s’est immédiatement manifestée.

Moins d’un an après les attentats de janvier dernier, c’est l‘horreur totale. La barbarie a frappé de nouveau.

Alors que l’État d’urgence vient d’être décrété par le gouvernement, le renforcement des moyens de police et de justice est un impératif. L’État doit trouver durablement les moyens adaptés pour garantir la sécurité de toutes et de tous.

Nous appelons à ne pas céder à la peur, à se rassembler pour la liberté, l’égalité et la fraternité, et pour la paix. Nous devons refuser les amalgames et les stigmatisations. Ensemble, nous devons rejeter fermement la haine et les racismes.

La France est touchée par la guerre et la déstabilisation qui minent le Proche et le Moyen-Orient. La lutte contre le terrorisme appelle une mobilisation redoublée et des solutions internationales.

A contrario de politiques qui par la violence d’un capitalisme sans retenue engendrent un terreau fertile au terrorisme, elle ne pourra triompher que dans la mobilisation pour un projet de société solidaire qui place au cœur de tous ses choix l’émancipation humaine, les valeurs de la République et la paix.

En Aquitaine, Limousin, Poitou-Charentes, les militantes et militants de l’Humain d’abord appellent au respect du deuil national.

Ils et elles seront de toutes les initiatives qui, dans les prochains jours, permettront à nos concitoyen-ne-s de se rassembler pour faire face à cette épreuve et ouvrir un chemin d’espoir pour notre peuple.

Dans ce moment tragique, nous interrompons toute activité de campagne électorale.

La Liste Départementale Front de Gauche Dordogne, « l’Humain d’Abord »

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Nov 14

Résister à la haine et à la peur que les assassins veulent incruster en nous

Samedi 14 novembre 2015

Qu’il est douloureux, ce froid qui monte dans les os quand on vit des moments comme celui-ci dans Paris, sachant la souffrance des autres, retenus en otages et sentant la mort rôder, blessés transis, familles des morts sidérées et déchirées. De là où nous sommes chacun, nous leur tenons la main. Sur les lampions de la fête, dans les bars et les lieux de gaieté vidés, une bise d’angoisse passe. Je vois sur mon écran de télé ce que les navettes de voitures à gyrophares en bas de ma rue me font deviner. Nos gens armés courent à l’assaut des assassins. Eux s’exposent face à des criminels qui, de leur côté, ne s’attaquent qu’à des malheureux sans défense pris par surprise. Cette lâcheté dit toute l’identité des abrutis sanglants qui sont à l’œuvre du côté des meurtriers. Le cœur saigne avec celui de malheureux exposés à l’hyper-violence de cette nuit. À cette heure, toute querelle s’interrompt. Je forme le vœu que nul ne s’abandonne à la vindicte et conserve sa capacité de discernement. Je forme le vœu que nos responsables gouvernementaux aient tous les moyens d’agir comme ils le souhaitent. Et que nous soyons tous capables de résister à la haine et à la peur que les assassins veulent incruster en nous.

Jean-Luc Mélenchon

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