Les actionnaires doivent payer la crise.
La réforme des retraites proposée par le gouvernement est un véritable coup de poignard contre les droits sociaux. Injuste, mais aussi inefficace, ce sont les salariés déjà durement touchés par la crise, et notamment les femmes, qui vont la payer au prix fort (22,6 milliards d’euro) alors qu’une fois de plus, le capital est à peine mis à contribution (4,4 milliards d’euro). Ce projet ne règlera rien. Il s’inscrit dans la lignée des mesures d’austérité mises en place par l’Union européenne avec le soutien du FMI : une véritable capitulation devant les marchés financiers et l’amplification d’une politique d’austérité qui nous enfonce dans la récession.
Il est possible de faire autrement. Les député-e-s communistes, républicains et du Parti de gauche ont déposé une proposition de loi qui, tout en rétablissant la justice sociale, assurerait également un financement dynamique du système de retraite autour de ces principes :
- 1. En finir avec la dictature de la finance : contribution des revenus financiers des entreprises à un taux de 9,9%, soit 30 milliards de recettes supplémentaires. Cotisation additionnelle des entreprises qui favorisent la financiarisation au détriment de l’investissement, des salaires et de l’emploi.
- 2. Favoriser l’emploi et les salaires : majoration de 10% des cotisations des entreprises de plus de 20 salariés dont le nombre de salariés à temps partiel est supérieur à 20% et suppression des exonérations au titre des heures supplémentaires : 25 milliards de recettes supplémentaires.
- 3. Promouvoir la justice sociale : suppression du bouclier fiscal et augmentation des contributions des revenus issus de l’intéressement, des bonus et stock-options.
La mobilisation contre le projet gouvernemental s’amplifie. Aux côtés des syndicats, soyons des millions à rejeter le projet gouvernemental et à défendre une alternative crédible et juste.
Téléchargez et faites signer la pétition du Front de Gauche.
Téléchargez la proposition de loi des député-e-s du groupe ‘Gauche démocrate et républicaine’ garantissant le financement du droit à la retraite à 60 ans.