J’ai rejoint le Front de Gauche. Je ne peux pas rester immobile alors que le dépeçage de notre société est en cours. Morceaux par morceaux, à coup de lois souvent votées en catimini, nous sommes dépouillés progressivement: l’abandon de toute politique réelle de l’emploi, la santé, l’éducation, les transports publics, la justice, l’énergie, les services publics , la sécurité sociale, les retraites .,. Ce sont ceux qui sont aux commandes qui organisent la découpe et la vente de tous les services qui créaient de fait une solidarité nationale et qui garantissaient à tous et sur tout le territoire les mêmes droits. Remplacés par quoi ? La concurrence organisée de tous contre tous, une société ou tous les services seront à terme privés donc payant. Ce n’est pas cette société que nous voulons et nous sommes les plus nombreux. Alors, pour que notre région, et particulièrement le milieu rural ne devienne pas un désert il faut mettre un terme à toutes ces politiques réactionnaires qui détruisent les biens communs, n’aident pas les économies de proxmité et n’investissent pas dans les filières dites écologiques nouvelles et porteuses d’emplois. Nous sommes les plus nombreux, mais nous ne sommes pas encore unis! Le Front de gauche, c’est la volonté de reconstituer une vraie force politique à gauche capable de proposer d’autres politiques que la simple gestion d’un système à bout de course.
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