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Mar 05

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Le MEDEF en campagne


Le président du Medef départemental met son grain de sel dans la campagne électorale.

 

Au moment où la Dordogne subit de plein fouet la désindustrialisation dans tous ses secteurs d’activités, le MEDEF prodigue ses conseils en développement. Après avoir saluer la disparition de la taxe professionnelle, de quoi croyez vus que parle le patronat de Dordogne? De l’emploi? De la lutte contre la désertification industrielle?

 

Vous n’y êtes pas!

Le patronat réclame une nouvelle autoroute, un TGV, un aéroport, pour désenclaver le département qu’il juge peut attirant pour les investisseurs!

Mais pas un mot pour condamner les délocalisations de productions, les fermetures d’entreprises, les suppressions d’emplois, la précarité…

Propose-t-il des mesures pour développer des entreprises, imposer aux banques sauvées par l’argent des contribuables, de s’intéresser un peu plus au développement du département et un peu moins à la rentabilité financière des capitaux qu’elles placer sur les marchés spéculatifs?

 

Non, l’organisation patronale, locale comme nationale, n’a pas pour habitude de balayer devant sa porte. Le chômage, c’est bien connu, c’est la faute des autres. De l’Etat trop peu réactif sauf quand il s’attaque aux retraites, quand il refuse d’augmenter le pouvoir d’achat des salaires; des collectivités locales qui coûtent trop cher en taxe professionnelle qu’il faut donc supprimer; des salariés trop exigeants avec leur retraite à 60 ans, leur code du travail trop contraignant pour les patrons, leurs syndicats trop pointilleux sur les droits sociaux, leur santé trop coûteuse…

Bref, le discours habituel du patronat!

S’adressant aux futurs élus l’invite est claire: faites des efforts!

Cela fait des années que le Medef joue les Monsieur Plus de la concurrence libre et non faussée. Le résultat est là. Faut-il rappeler que la Dordogne connaît un taux de chômage qui frappe 20% de la population, que 5000 emplois ont été supprimés en 2009.

Mais cela ne suffit pas: il faut toujours plus d’argent public.

 

D’autre choix sont possibles. Comme le formule le Front de Gauche.

 

 

Le Front de Gauche de la Dordogne.

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