Auditionnée lundi 11 janvier par la Commission des Affaires étrangères du Parlement européen, la baronne Ashton (proposée pour occuper les fonction de vice-présidente de la Commission européenne et de Haut représentant pour les affaires étrangères de l’UE) a été incapable de répondre aux questions que lui a posées l’eurodéputé Jean-Luc Mélenchon, vice-président de la Commission des affaires étrangères.
A la question notant qu’elle n’avait pas mentionné le partenariat transatlantique et la création d’un Grand Marché Transatlantique, elle a répondu qu’elle n’avait pas entendu parler de ce projet de Grand marché. L’eurodéputé l’a alors renvoyée aux textes adoptés à ce sujet par le Parlement et la commission.
Puis à la question lui demandant quel adversaire affronte l’Europe en Afghanistan et quels buts de guerre devaient être atteints, elle n’a pas été capable de nommer l’adversaire et s’est contentée de dire que le but était d’agir auprès de la population.
Et quand l’eurodéputé italien Mario Mauro lui a demandé quelle solution elle préfèrerait concernant la demande d’un siège pour l’Union au conseil de sécurité de l’ONU, elle a répondu qu’elle ne connaissait pas le dossier !
L’incroyable faiblesse de ses réponses est une démonstration de la confusion et de l’opacité de la politique étrangère de l’Union européenne.
Jean-Luc Mélenchon