Jeudi après la manifestation parisienne, le rendez-vous #NuitDebout donné sur les réseaux sociaux a vu se former un rassemblement Place de la République. Les débats s’y sont prolongés jusqu’au petit matin, où les CRS sont arrivés et ont « évacué » la place…
Peine perdue : dès le lendemain, le rassemblement se reformait, pour une nouvelle nuit de prises de parole et de réflexion !
De nouveau au matin, l’intervention parfois brutale de la police a encore tenté d’étouffer le mouvement naissant : en vain, car quelques heures plus tard les citoyens affluaient de nouveau pour reprendre le flambeau !
Samedi #33mars, de partout en France venaient les appels à se regrouper le soir sur les places publiques : Lyon, Toulouse, Lille, Nantes… tandis que du monde entier les messages de sympathie affluaient !
Dimanche, même scénario…
Et aujourd’hui #35mars, ça continue !
Si le pouvoir prend la peine d’évacuer chaque matin par la force quelques centaines de manifestants pacifiques ne créant aucune gêne sur une place publique, c’est qu’il a peur.
Peur de voir les citoyens prendre en main leur destin.
Peur de les voir s’émanciper des consignes de soumission, échapper à la pédagogie de la résignation qui se déverse à gros bouillon de nos médias.
Peur de voir naître le germe de la révolte, ou même de la révolution, celle qui commence d’abord et toujours dans les esprits, avant de se répandre partout dans le pays.
Les citoyens, eux, ne doivent pas avoir peur de se mêler de ce qui les regarde : reprendre le pouvoir aujourd’hui concentré entre les mains de l’oligarchie financière et de ses serviteurs politiques et médiatiques. Car c’est seulement à cette condition qu’il pourra retrouver sa souveraineté !