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Déc 27

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Compte-rendu de la réunion régionale de l’ensemble de l’Autre Gauche

Compte-rendu Collectif départemental PG

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(Bordeaux, local du NPA Gironde – 23 décembre 2009)

 

Présents :

PCF, NPA, GU, FASE, Appel du Mas d’agenais, PG

Pour le PG : Alain BOUSQUET, Francis DASPE, Christophe MIQUEU (33) – François GIBERT (47)

 

 

Rencontre à l’invitation du NPA. Débats menés par Patrick GELOS (NPA 33) et Martine MAILFERT (NPA 64)

 

Quatre questions ont été mises en débat comme conditions pour parvenir à un approfondissement et un élargissement de la dynamique unitaire. Des éléments ont pu être apportés, mais des interrogations subsistent pour l’heure.

 

1/ La cadre du rassemblement

Le rassemblement unitaire en construction s’appellera-t-il « Front de Gauche » même « élargi » ou prendra-t-il une autre dénomination (comme par exemple « Ensemble, pour une Aquitaine de gauche, solidaire, écologiste et citoyenne ») ?

Le PCF souhaite le maintien de « Front de Gauche », le NPA ne peut l’accepter mais garde une position constructive au contraire du représentant de la FASE 24. Le PG indique qu’il ne se crisperait pas sur un quelconque intitulé, tout en faisant part de son souhait que ne soit pas occulté le fait que la dynamique unitaire ne part pas de rien (les acquis du Front de Gauche à l’occasion des Européennes ne peuvent être minimisés). C’est en cela que l’attitude de la FASE, négligeant ces acquis, a été perçue comme peu constructive.

Il s’agit d’une question qui a des implications concrètes, notamment pour le point n°3.

 

2/ Le contenu : quels axes programmatiques ?

Le NPA a listé 6 axes majeurs de son programme (Services publics – Emploi – Attribution des fonds publics – Environnement – Langues régionales – Rôle des élus).

Des convergences sont apparues, tandis que persistent quelques désaccords. Il est rappelé qu’il y a des compétences régionales auxquelles il faudra être attentif pour les prochaines discussions relatives au programme. Le NPA a proposé de diffuser très prochainement un récapitulatif détaillé de ces axes. Le PG va envoyer de son côté son manifeste pour les régionales, et les autres organisations feront de même avec les textes programmatiques dont elles disposent pour ces élections régionales. L’enjeu est de parvenir rapidement à lister les points d’accord et à évaluer l’importance de ce qui pourrait constituer des points de désaccord. Cette partie s’est terminée de manière positive : tous ont convenu que les points essentiels qui déterminent les conditions de la mise en place d’un programme de transformation sociale peuvent pour la très grande majorité d’entre eux aboutir à un consensus. Les points difficilement conciliables (comme les langues régionales) portent sur des aspects seconds (à défaut d’être forcément secondaires).

 

3/ La composition des listes

Le NPA prend pour référence les scores obtenus lors des Européennes de juin 2009. En Aquitaine : pour le Front de Gauche 7,5%, pour le NPA 5,3%. En vertu de quoi, il laisse la tête de liste régionale au Front de Gauche (à charge pour les partis le constituant de s’entendre sur un nom), revendique 2 têtes de listes départementales (Gironde et Pyrénées-Atlantiques) et 40% des postes éligibles.

Le PCF s’en remettra à l’accord national pour la tête de liste régionale, et revendique les 5 têtes de liste départementales.

La Gauche Unitaire réclame 1 tête de liste départementale et la 4° place (estimée éligible) en Gironde.

La FASE, sans formuler de revendications précises, fait part de ses vues de places éligibles dans les Pyrénées-Atlantiques, en Dordogne, voire en Gironde.

Le PG indique que les discussions doivent porter sur l’hypothèse d’une dizaine d’élus sur l’ensemble de la région. Par conséquent, ces propositions sont pour le moins excessives et déraisonnables : elles constituent un point de départ qui ne coïncidera certainement pas au point d’arrivée fondé sur un équilibre satisfaisant et acceptable. Le PG affirme que s’il jouait au cours des derniers mois le rôle de « casque bleu » afin de préserver les chances d’une unité sans exclusives, il n’entend pas pour autant pousser l’abnégation au point d’être traité comme quantité négligeable dans la répartition des places éligibles.

 

Un débat plus poussé s’engage sur les critères (nombreux et divers : poids électoral, ancrage local, capacité militante, mobilisation de réseaux, implication dans le mouvement social, contribution financière, etc…) qui permettront de déterminer la juste représentation de chacun.

Le PG attire l’attention sur la nécessité de se livrer à une estimation du rapport de force qui sortira des résultats du 1° tour. L’interprétation ne sera pas aisée à effectuer : elle ne répondra pas forcément à une logique purement quantitative.

 

4/ La question de la solidarité de liste

Suite à des propos tenus par Alain ROUSSET qui refuserait la présence de tout membre du NPA sur sa liste au second tour, le NPA demande quelle serait l’attitude de ses partenaires du 1° tour face à ce diktat : y aurait-il une solidarité de liste ?

Le PG et le PCF expriment chacun à leur tour leur refus de céder à un tel « fait du prince » : pas question de se laisser diviser. La fusion devrait intégrer toutes les composantes du rassemblement du premier tour.

 

C’est l’occasion de rappeler que la question du second tour ne divise plus les éventuels partenaires :

– la fusion technique ou démocratique est acquise (malgré les insuffisances en matière de formation militante et d’accès à l’information d’un responsable départemental du PC…)

– la question de la participation ou non aux exécutifs a fait l’objet d’un consensus lors de la réunion du jeudi 17 décembre.

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