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Déc 22

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Les abysses du sommet de Copenhague

Déjà passé aux oubliettes comme bien d’autres avatars du capitalisme-libérale, comme  l’entrée en vigueur du traité de Lisbonne contre la volonté des Français, ou la prétendue moralisation des marchés financiers, on ne peut que déplorer l’échec des négociations sur le climat.
Déplorer, certes, mais s’en étonner sûrement pas car au final cet échec n’est que la mise en lumière d’un système politique économique et social ultra-libéral qui refuse de prendre en compte l’incidence de sa logique sur le climat et sur les habitants de cette planète.
Échec également de ceux qui présentent l’écologie comme l’alpha et l’oméga de la résolution des problèmes liés au réchauffement climatique et qui s’offusquent (article du Monde daté du 22 décembre) de l’échec des travaux, tout en soutenant  le traité européen de Lisbonne avec la droite empêchant de fait l’émergence d’une autre politique en Europe pour un modèle acceptable par l’ensemble des citoyens.
À aucun moment en amont du sommet ou pendant, une remise en question fondamentale de notre mode de société n’a été posée ni par les uns ni par les autres. La seule proposition qui soit faite est celle de l’adaptation ou de la contrainte alarmiste sur les populations au nom de l’urgence des dangers qui pèsent sur nos têtes et celles de nos enfants. Comment dès lors être surpris d’un échec global des négociations quand les pays participants refusent de remettre en cause le modèle de fonctionnement? Les associations qui ont dépensé une énergie extraordinaire pour faire avancer les solutions découvrent avec stupéfaction que derrière les discours et les prétendues « urgences climatiques » il n’y a que du vent.
Le Parti de Gauche dénonce cette mascarade; la question du réchauffement climatique est avant tout une question purement politique: Sommes nous capables de stopper un système fou qui détruit notre planète et les liens sociaux entre les hommes?
Il est temps de  remettre ce monde à l’endroit, reconstruire d’abord et avant tout de la dignité humaine partout dans le monde, afin que la question de la santé de  notre planète devienne la préoccupation pour le siècle à venir.

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