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Oct 03

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Politique et syndicalisme par S.G

Ah ENFIN !

 

Prudhon meurt, en janvier 1865, avec la certitude de s’être
trompé, la mondialisation-l’universalisation », pour employer le nom que Marx
lui a donné en 1848 quand il en a pressenti l’avènement s’accélère.

Marx prononce deux discours devant le conseil général de
l’internationale, ou il explique pour la première fois sa conception des liens
entre le travail, l’exploitation et le profit : « le travail est par nature
en situation de faiblesse face au capital. Le travail est de nature plus
périssable que les autres marchandises. Il ne peut être accumulé
 »

Darwin a découvert la loi de l’évolution humaine, Marx,
lui, a découvert la loi qui dirige le mouvement de l’actuel mode de production
capitaliste et de la société bourgeoise qu’il  a créée.

A ce jour dans une société ou tout est profit, je me pose
la question de la place du syndicaliste et du politique. Pour moi le
syndicaliste doit être un homme de lutte dans l’entreprise, il ne doit pas être
un politique, sinon ou est la lutte.

Quand je dis lutte, j’entends par là les droits des
ouvriers face aux patrons, le politique, lui, doit être un organe de force pour
que le peuple trouve une émancipation et profite des fruits de son travail .

Dans notre société de ce jour je peux dire: « d’enfumage
permanent », oui le capitalisme tue (mais ça je l’ai déjà écrit dans une note en
juin). Je respecte les syndicalistes et nous n’avons pas à prendre leurs places,
nous, les politiques, nous devons faire en sorte de rester à la notre chacun
dans nos revendications. Je dis la même chose aux syndicats, attention, ne faite
pas de la politique à notre place car la chute pourrai faire mal! Notre rôle est
d’apporter vos revendications et de les traduire en actions politiques. Nous ne
sommes rien les uns sans les autres vous dans l’action et nous à vos cotés, nous
dans la réaction pour porter vos revendications et tenter de les faire aboutir.

Avant de finir je tiens à faire un coucou à une personne
qui a dit un soir dans une de mes réunions pour les Européennes, «  Il est un
peu théâtral… » Je lui dit d’accord, en apparence peut-être, mais je ne suis pas
un acteur, je ne joue pas. Avant tout il faut voir en moi un Humain qui mène un
combat  acharné pour mon idéologie, pour la votre, pour vous.

Merci à vous tous pour m’avoir porté à cette réflexion.

Pour conclure je dirais attention, la politique doit être
une force de loi et le syndicalisme une force de proposition.

 

Le jour de son enterrement il n’y avait que 11 personnes,
de qui je parle ?

Bonne réflexion, bonne lecture, bonne recherche, j’aime que
vous cherchiez un peu

Avec toutes mes amitiés

Stéphane guthinger

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